Développement personnel

Développement personnel

19 octobre 2020 psychologie 0

Le développement personnel, histoire et explications, pourquoi, comment – fred Lacroix oct 2020

Intro

Le développement personnel est un ensemble de pratiques qui ont pour objectif l’amélioration de la connaissance de soi, la valorisation de ses talents et potentiels, l’amélioration de la qualité de vie. Le développement personnel n’est toutefois pas une sorte de psychothérapie et résulte d’influences multiples. En effet, la psychologie, la philosophie, la diététique et la pratique du sport fondent généralement les pratiques des acteurs du développement personnel moderne. D’autres y rattachent également des notions religieuses ou relevant de l’ésotérisme.

Mon opinion est que les techniques de développement personnel doivents viser la transformation de soi afin d’améliorer ses performances ou son épanouissement (mieux communiquer, lâcher prise, s’affirmer …) mais ne doivent pas toucher les aspects pathologiques (phobie, anxiété, déprime …) réservés aux psychothérapeutes. On parle du bien-être pour l’individu comme on parle du plaisir de la table ou d’une randonnée pédestre ou pour une société quand on cible la cohésion d’équipe ou le leadership.

Il peut être parfois difficile de s’y retrouver ou de se lancer tant le sujet est vaste.

Si tu veux aller vite, marche seul mais si tu veux aller loin, marchons ensemble.

Un peu d'histoire

Il est toujours intéressant d’observer nos comportements, nos pensées et les émotions liées à ceux-ci. Cette observation peut nous conduire à des voies escarpées, des impasses, des détours, mais le chemin est là, sous nos pas. Et cela ne date pas d’aujourd’hui.

Dès 1921, les travaux précurseurs des Dr Jung et Adler ont largement contribué aux théories autour de la psychologie individuelle. C’est de là que s’est construit la notion de développement personnel que l’on connait aujourd’hui. D’ailleurs, c’est Adler qui a créé le concept de « style de vie » comme approche personnelle de la vie.

Mais cette introspection a toujours existé depuis l’antiquité, et souvent sous le spectre dualiste du corps et de l’esprit. Ci-dessous un petit aperçu chronologique à travers le filtre du dualisme / monisme.

Pour rappel, le dualisme est la thèse ou la doctrine métaphysique qui établit l’existence de deux principes irréductibles et indépendants, au contraire du monisme, qui n’en pose qu’un seul. Le dualisme est un point de vue strict affirmant que l’univers est constitué d’un constituant physique (par exemple le corps) et d’un constituant spirituel ou métaphysique (par exemple l’esprit).

Quelques références

Précurseur de la psychologie cognitive, de la sociologie et l’éthologie, Spinoza a influencé Goethe, Nietzsche, Freud, Einstein et Damasio. Banni de la communauté juive à 23 ans pour hérésie, Baruch Spinoza consacre sa vie à la philosophie. 

Spinoza est non seulement en avance sur son temps, mais toujours et encore sur le notre.

« Tout chaos n’existe pas ; le hasard, comme les miracles n’existent pas. »

Monisme

Le rationalisme a été initié par Descartes (réfugié aussi comme Spinoza aux Pays Bas) mais sur la base du dualisme (corps et esprit séparés). Spinoza a réconcilié le corps et l’esprit (comme Damasio au XX° siècle). Ainsi il a reconstitué le puzzle des sentiments, de la pensée et des croyances.

Pour lui rien n’est irrationnel. Certes, nous pouvons adopter un comportement jugé irrationnel, mais celui-ci s’explique par des causes qu’il suffit de découvrir.

Ne pas se moquer, ne pas se lamenter, ne pas détester, mais comprendre. Plutôt que réagir face aux événements avec nos émotions, essayons de les comprendre. Cela n’enlève pas la condamnation ou la critique. L’ignorance comme l’affirmait déjà le Bouddha et Socrate est la cause de tous les maux. A l’inverse, la connaissance ouvre la voie au changement, à l’action appropriée, à la liberté.

La superstition n’existerait pas si le sort nous était toujours favorable. C’est parce que la vie est incertaine que nous sommes portés à croire (Pensées magiques de J. Cottraux) toutes sortes de fables, qui nous aident à conjurer la crainte et à allumer l’espoir.

La révolution intérieure

Spinoza considère que les religions ne sont utiles au salut que pour ceux qui ne peuvent accéder à la compréhension des décrets éternels de Dieu, mais ont encore besoin d’obéir à la loi divine. Spinoza avait compris 3 siècles avant Gandhi que la véritable révolution est intérieure et que c’est en se transformant soi-même qu’on change le monde.

Tout le parcours de son œuvre l’Ethique est un chemin de servitude vers la liberté, de la tristesse vers la joie.

Les humains sont toujours à la recherche du « pourquoi » des choses. Ils cherchent constamment à donner un sens au monde. L’explication par la cause finale les apaise. Démasquer l’esclave, l’homme qui se croit libre, alors qu’il est en réalité soumis au pouvoir de l’imagination, de ses désirs, de ses pulsions et de ses émotions.

Spinoza précise bien que la joie ne vient pas directement de la personne, mais de l’idée qu’elle s’en fait. C’est pourquoi la raison a besoin des sentiments pour nous conduire à la sagesse. 

Kant a travers son oeuvre principale « la critique de la raison pure » a permis à la physique d’éviter les séductions de la métaphysique, renonçant à une interrogation proprement causale. En ce sens il a correspondu à un progrès de la modernité scientifique.

Etait-ce un Pari (tel que défini par Pascal) afin d’éviter les persécutions de la non-croyance et une mort tragique (Protagoras, Socrate, Aristote, Sénèque, Spinoza …).

« Il me fallait donc mettre de côté le savoir afin d’obtenir de la place pour la croyance… c’est grâce à cette Critique que peuvent être éradiqués le fatalisme, la superstition, l’idéalisme et le scepticisme ».

Croyance, schéma et intuition

« Toute notre connaissance débute avec les sens, passe de là à l’entendement et se termine par la raison pour élaborer la matière de l’intuition« 

« Sans la sensibilité, nul objet ne nous serait donné, et sans l’entendement, aucun ne serait pensé »

« Je n’ai nulle connaissance de moi tel que je suis, mais seulement tel que je m’apparai à moi-même »

« Nos concepts sensibles purs ne reposent pas sur des images des objets, mais sur des schèmes« 

« La psychologie peut-être appelée la doctrine rationnelle de l’âme »

La question des émotions avait été ignorée au XX° siècle par le béhaviorisme, la révolution cognitiviste et les neurosciences. Seule la psychanalyse ne l’a jamais oubliée. Damasio avance l’hypothèse, à travers ce qu’il appelle les marqueurs somatiques, selon laquelle l’émotion participe à la raison (L’erreur de Descartes).

En d’autres termes, l’émotion joue un rôle dans l’intuition, processus cognitif rapide grâce auquel nous parvenons à une conclusion sans avoir conscience de toutes les étapes logiques qui y mènent.

Présent, passé et futur

La capacité d’exprimer et ressentir les émotions nous aident à accomplir cette tâche redoutable consistant à prévoir un avenir incertain et à programmer nos actions en conséquence.

L’intérêt du marqueur somatique est de vous obliger à faire attention au résultat néfaste que peut entraîner une action et fonctionne comme un signal d’alarme automatiqueLes marqueurs somatiques eux-mêmes peuvent se manifester par 2 voies différentes, l’une passant par la conscience, et l’autre non.

« Nous ne pensons presque point au présent, et si nous y pensons, ce n’est que pour en prendre la lumière pour disposer de l’avenir ». (Blaise Pascal)

Ces mots sont perspicaces, dans la mesure où le présent n’existe pratiquement pas pour nous tous. Nous sommes en permanence en train d’évoquer le passé afin d’élaborer des plans pour le futur proche ou lointain. Ce phénomène incessant d’élaboration est à la base des processus de raisonnement et de prise de décision.

La perception de vos états émotionnels, vous permet une réponse modulable. On parle ici des émotions primaires. Les émotions secondaires sont générées par la pensée.

Daniel Kahneman (2011-traduit en 2012) – spécialiste de psychologie cognitive et d’économie comportementale, professeur émérite à l’Université de Princeton. Ses travaux sur le jugement et la prise de décision lui ont valu un prix Nobel en 2002 et connaissent une grande influence dans de nombreux domaines.

Kahneman s’est principalement consacré aux défauts de l’intuition. Et il prend à contre pied ce qui est généralement admis. A savoir que premièrement les gens sont généralement rationnels, et leur pensée est normalement saine (Biais cognitif). Et que deuxièmement, les émotions expliquent la plupart des cas où les gens se départent de leur rationalité.

Notre cerveau a 2 vitesses de pensée (Système 1 / Système 2).

Quand nous pensons à nous-mêmes, nous identifions au système 2, le soi conscient, qui raisonne, qui a des convictions, fait des choix et décide que penser et faire. Bien que le système 2 croie être au cœur de l’action, c’est pourtant bien le système 1 automatique qui est le pilote.

Le système 2 (raison) est plus lent et laborieux que le système 1, que notre intuition. Il gère la pensée lente, surveille le système 1 et s’efforce autant que possible de garder le contrôle. Il articule les jugements et fait des choix, mais il approuve ou rationalise souvent les idées et les sentiments engendrés par le système 1.

Le système 1 émet constamment des suggestions pour le système 2 ; des impressions, des intuitions, des intentions et des sentiments. Evaluées en tant que bonnes ou mauvaises. Quand tout se passe bien, le système 2 adopte les suggestions du système 1. 

L’heuristique est une procédure simple qui permet de trouver des réponses adéquates (Système 1). Si la plupart du temps, elle fait de bons choix dans notre quotidien, elle est imparfaite et génére ce que l’on appelle des biais cognitifs.

Les compétences psychosociales

L’OMS a défini en 1993 les compétences psychosociales (CPS) ou « life skills » comme

« la capacité d’une personne à répondre avec efficacité aux exigences et aux épreuves de la vie quotidienne. C’est l’aptitude d’une personne à maintenir un état de bien-être mental, en adoptant un comportement approprié et positif à l’occasion des relations entretenues avec les autres, sa propre culture et son environnement. »

Ces situations sont en rapport avec :

  • la personne elle-même dans ses aspects physiques, psychiques ou intellectuels
  • son environnement social, naturel et professionnel

Les buts d’acquisition de ces compétences sont :

  • le bien-être physique et psychique de cette personne
  • l’insertion sociale ou socioprofessionnelle
  • l’épanouissement personnel

Elles sont regroupées en 3 grandes catégories de compétences:

  • cognitives
  • émotionnelles
  • sociales ou interpersonnelles

 

Le monde du travail

En juin 2016, Pôle emploi publiait une étude sur les compétences attendues par les employeurs (Lainé F., Eclairage et synthèses n°22). Ils  soulignaient « qu’en plus de la formation et de l’expérience professionnelle, les recruteurs cherchaient des candidats possédant des compétences et qualités que l’on peut qualifier de transversales. Ceci qu’il s’agisse de polyvalence et de capacité d’adaptation, de motivation, de disponibilité, ou encore de présentation et de relationnel ».

Le Monde du 12 octobre 2016 titrait l’un de ses articles « En entreprise, la personnalité des diplômés devient primordiale », précisant que « la différence entre deux candidatures a priori égales se fait désormais sur le savoir-être. Plus le candidat est adaptable, optimiste, créatif ou doté d’un esprit d’équipe, plus il séduira le recruteur ». 

Ces deux exemples illustrent l’importance croissante accordée aux compétences détenues par les individus, qu’elles soient fondées sur l’expérience (et donc potentiellement transférables) ou transversales, relevant du « savoir-être », des capacités cognitives, sociales, etc.

 

Les compétences personnelles

Le Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne proposent depuis 2006 un cadre de référence européen qui définit 8 compétences clés comme l’ensemble des compétences nécessaires pour vivre dans la société contemporaine, basée sur la connaissance.

Et en 2012, la commission européenne propose 4 domaines décrivant des compétences personnelles et transversales pour l’emploi (Yes-me).

Encore faut-il repérer les compétences détenues par les individus, attendues par les entreprises, les signaler sur le marché du travail afin de permettre concrètement aux individus et aux entreprises de les valoriser davantage et de favoriser l’emploi.

Néanmoins des définitions peu claires en 2020

Les pratiques de développement personnel sont arrivées en force dans les organisations, notamment à travers le Coaching et les formations en Management au début des années 90 et ont depuis tendance à se démocratiser.

Si les débats autour des pratiques de développement personnel se multiplient entre praticiens, mais aussi entre différentes disciplines académiques, les travaux cherchant à conceptualiser, définir et évaluer le développement personnel de manière directe et explicite, sont encore rares.

 

Bien-être et confusion

C’est en 2004 que l’OMS a pour la première fois conceptualisé la santé mentale comme n’étant pas seulement l’absence de maladie mais la présence « d’un état de bien-être dans lequel l’individu réalise ses propres capacités, peut faire face aux stress normaux de la vie, peut travailler productivement et de manière fructueuse, et est capable d’apporter sa contribution à sa communauté (World Health Organisation, 2004, p.12) ».

Cette définition qui était nécessaire a néanmoins apporté de la confusion entre Psychothérapie / Psychologie et Développement Personnel. Dans le cadre de cette définition, tout individu est le patient potentiel d’un psychothérapeute.

 

Psychologie positive

Ceci est renforcé avec l’approche de Martin Seligman qui officialise la Psychologie Positive en 1998 lors du congrès annuel de l’APA (Association Américaine de Psychologie). « Au cours du dernier siècle, la psychologie s’est surtout préoccupée de la maladie mentale…L’heure est enfin venue d’une science qui cherche à comprendre les émotions positives, à construire et à renforcer nos forces et nos vertus … pour découvrir ce qu’Aristote appelait la « vie bonne ».

Traitée de pseudo-science par ses détracteurs les plus virulents, la psychologie positive rentre dans les entreprises et les ménages. Les années 2020 voient une prise de conscience dans la prévention des risques psychosociaux tels que le stress, l’absentéisme, la maladie et les accidents du travail. Pourtant est-ce que l’absentéisme, le management ou tout simplement le Mieux-être ne sont que l’affaire de psychologues ? Je ne pense pas.

 

L’auto-détermination

La notion de développement personnel recouvre plusieurs domaines, selon qu’elle est utilisée par des formateurs en management ou en vente, des coachs sportifs ou spécialistes du travail. La connaissance de l’environnement technique, professionnel ou personnel élargit le champ que seule la psychologie comportementale et cognitive ne peut embrasser.

Malheureusement, à ce jour, le développement personnel n’a pas de définition institutionnelle et cette formule peut être utilisée pour légitimer des méthodes très variées. Certaines relèvent du charlatanisme. Mais n’étant pas encadré à l’échelle européenne, et n’étant pas régulé par aucune autorité professionnelle, il est une proie facile.

Mais avant d’appartenir à des coachs, des organismes de formation ou à des psychologues, le développement personnel est un choix individuel ou entrepreneurial. Et d’un point de vue sociétal, Spinoza rappelle l’importance cruciale de l’éducation des citoyens. Connaissances générales, mais aussi le vivre-ensemble, la citoyenneté et la connaissance de soi.

Spinoza avait compris 3 siècles avant Gandhi que la véritable révolution est intérieure et que c’est en se transformant soi-même qu’on change le monde. Cela s’appelle de l’autodétermination.

Pourquoi contribuer à son développement personnel ?

Tout au long de notre vie, nous cherchons à combler des besoins pour vivre en harmonie avec nous-même et notre environnement. Ces différents besoins ont été définis et classés par le psychologue américain Abraham Maslow dès 1943. Il utilise la forme d’une pyramide pour mettre en exergue la hiérarchie entre chaque catégorie de besoins.

L’auto-détermination

Plus récemment, 3 besoins psychologiques seraient à la base de la motivation et de l’intégration de la personnalité, selon la théorie de l’autodétermination. Cette théorie remonte aux années 1970 et a connu un fort développement en psychologie sociale dans les années 2000.

  • L’autonomie : besoin de se sentir à l’origine ou à la source de ses actions.
  • La compétence : besoin de se sentir efficace et capable d’effectuer des tâches de différents niveaux de difficulté.
  • L’appartenance sociale : besoin de se sentir connecté et supporté par d’autres personnes.

Les conditions qui soutiennent l’expérience d’autonomie, de compétence et d’appartenance favorisent les meilleures formes de motivation et d’engagement dans des activités, ce qui conduit à de meilleures performances, une plus grande persévérance et plus de créativité. À l’inverse, si un de ces trois besoins n’est pas comblé dans un contexte donné, la santé psychologique en souffre et la croissance personnelle est entravée.

Le sentiment d’être contrôlé de l’extérieur ou d’être inefficace compromet la motivation intrinsèque et amène à être contrôlé par des critères externes tels que le chèque de paye ou l’approbation d’un supérieur.

Changez d’état d’esprit

A l’instar des grandes théories classiques du siècle dernier, la théorie de Carol Dweck (Professeure de psychologie sociale à l’université de Stanford) réunit dans un cadre unique nos motivations, notre personnalité et notre développement. Ainsi elle permet de mettre en luimière les processus qui contribuent au bien-être et à notre croissance.

Cette théorie indique que notre personnalité se développe autour de nos motivations (nos besoins et nos objectifs) et qu’il ne s’agit pas seulement de traits de caractère avec lesquels nous sommes nés.

Les recherches montrent que certaines personnes croient que leurs capacités sont des traits fixes. Lorsqu’elles sont confrontées à une tâche difficile, parce que celle-ci comporte un risque, elles choisissent une tâche plus facile à la place. Car la tâche difficile et risquée pourrait exposer leur aptitude fixe comme étant déficiente. Cela pourrait miner leur sentiment de compétence.

Alors que d’autres personnes croient que leurs capacités peuvent être développées. Elles sont plus enclines à accepter une tâche difficile et à persévérer face aux échecs afin de développer leurs compétences.

Techniques de développement personnel

Pour aller plus loin dans la réalisation de votre potentiel, vous pouvez vous appuyer sur les nombreuses techniques qui existent. Voici quelques-unes des plus connues:

Popularisé dans les années 1970 du courant de la psychologie humaniste, l’ennéagramme est une méthode de développement personnel et de managementL’ennéagramme décrit neuf manières différentes d’aborder le monde, et en conséquence neuf manières très différentes d’interagir avec celui-ci. Faire le test

L’ennéagramme met en lumière ces peurs irrationnelles plus ou moins inconscientes et une « compulsion », une volonté farouche d’éviter à tout prix ce dont on a peur. Cette compulsion va structurer 9 schémas de personnalité et les rapports avec les autres : la manière de se comporter, la manière de communiquer, les attentes, les motivations.

Programmation Neuro Linguistique

(méthodologie des années 1970) 

Programmation pour l’apprentissage, Neuro pour l’information sensorielle transformée en processus de pensée (consciente et inconsciente) qui influe sur la physiologie, les émotions et le comportement, et, Linguistique, car les mots influent sur notre expérience!

La PNL n’est pas une théorie de la personnalité, mais un modèle efficace pour améliorer les comportements dans l’interaction. S’appuyant sur le stoïcisme, la PNL considère que l’homme n’agit pas en fonction des choses, mais en fonction de l’interprétation qu’il s’en fait:

« La carte n’est pas le territoire »

« Le succès de la relation dépend de la façon dont le message est reçu, et non de votre intention. »

« La responsabilité de la communication de votre message vous incombe très clairement ! »

Analyse Transactionnelle

L’analyse transactionnelle, appelée aussi AT, est une théorie de la personnalité, des rapports sociaux et de la communication. Créée en 1958 par le médecin psychiatre et psychanalyste Eric Berne. Elle postule des « états du Moi » (Parent, Adulte, Enfant), et étudie les phénomènes psychique à travers les échanges relationnels de deux personnes ou plus, appelés « transactions ».

Tout comme la PNL, elle est centrée sur l’observation des comportements. Mais à sa différence, elle les relie à des expériences intrapsychiques et à une théorie de la personnalité à travers des grilles de lecture. Faire les tests

La Process communication est un modèle développé par le psychologue Taibi Kahler lui-même issu de l’école AT.

La sophrologie

combine des exercices de respiration, de décontraction musculaire et d’imagerie mentale (ou visualisation) pour apaiser le corps et l’esprit, et renforcer ses capacités cognitives.

En 1998, Martin Seligman, élu Président de l’Association Américaine de Psychologie, propose la création d’une nouvelle discipline de la psychologie, la psychologie positive.

La psychologie positive s’intéresse surtout à la santé et au bien-être, à ce qui rend les humains résilients, heureux, optimistes, plutôt qu’aux sources des psychopathologies. Le bonheur n’est pas inné, il se construit. La PP aide à développer ces forces et ces vertus, sources de bien-être. Faire les tests.

Mindfulness

La pleine conscience, ou Mindfulness en Anglais est un état de conscience pendant lequel l’attention est ancrée sur l’instant présent de façon calme, lucide et objective.

La méditation permet de développer cet état de pleine conscience. Elle entraîne l’esprit à se libérer du flot de pensées pour se concentrer sur le moment présent plus longtemps et plus profondément.

Le yoga

est l’une des six écoles orthodoxes de la philosophie indienne dont le but est la libération. C’est une discipline ou pratique visant, par la méditation, l’ascèse et les exercices corporels à réaliser l’unification de l’être humain dans ses aspects physique, psychique et spirituel.

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En conclusion

Le développement personnel fait partie de ces pratiques qui suscitent à la fois beaucoup d’intérêt et d’interrogation, voire de la suspicion ou de la méfiance. Le terme développement personnel renvoie à une grande variété d’ouvrages, de techniques et de pratiques qui touchent aussi bien l’univers des particuliers que celui des entreprises. Dans la plupart des cas, le développement personnel a des racines dans :

  1. la philosophie, dont plus spécifiquement la philosophie antique
  2. la psychologie moderne, dont plus particulièrement la psychologie humaniste et la psychologie positive.

Pour Lacroix (2004), le développement personnel concerne les individus mentalement sains. En ce sens il est important de le distinguer des pratiques de psychothérapies. Quelques soient ces racines, le développement personnel n’est pas de la psychothérapie. Les techniques comme l’AT ou l’ennéagramme restent des outils qui peuvent tout aussi bien être utilisés en clinique ou en développement personnel. Ce qui diffère c’est l’objectif. Soit de « guérison » pour la psychothérapie, soit d’épanouissement pour le développement personnel.

Au final, le développement personnel correspond autant à l’objectif fixé qu’au chemin parcouru pour y accéder. C’est un chemin avec Soi et pour Soi, mais bien souvent c’est l’occasion de rencontres et d’échanges qui viennent compléter et enrichir ce processus. On ne peut que vous souhaiter un chemin parsemé de défis stimulants, de rencontres inspirantes et de succès gratifiants. Bonne route !

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