Auto-sabotage ; validation du concept et du questionnaire

Auto-sabotage ; validation du concept et du questionnaire

26 avril 2023 Bien Etre 0

Auto-sabotage : nous cherchons tous la formule magique. Celle d’une vie pleine et heureuse. Mais le bien-être n’est pas inné, il se construit. Souvent cette construction peut se retrouvée entravée par notre propre auto-sabotage.

Psychologie positive

Intro

 Vous est-il déjà arrivé de vouloir faire quelque chose, mais de faire tout le contraire sans trop savoir pourquoi ? Ou de ressentir la désagréable et frustrante sensation d’être dans un cercle vicieux, malgré toutes vos tentatives pour en sortir ? Vous avez peut-être mis le doigt sur ce qu’on appelle l’auto-sabotage (P. Coutin). En coulisse, ce sont en effet des motivations inconscientes, des croyances et des schémas automatiques qui agissent sur notre bien-être. On peut aussi parler de points aveugles ou de bénéfices cachés. Une fois que l’on a compris que nos sabotages répondent à un besoin, on pense souvent à tort que modifier notre comportement c’est renoncer à satisfaire ce besoin, et que cela va nous rendre vulnérable. Mais bien souvent c’est notre résistance au changement qui nous bloque. Le terme auto-sabotage désigne des tendances communes à tout le monde et englobe de nombreuses causes.

Il est possible de prévenir les conduites d’auto-sabotage. Malheureusement, si l’on ignore quel besoin est rempli par nos comportements, il est difficile d’anticiper quoi que ce soit, sans une aide extérieure. C’est la raison pour laquelle notre Institut a élaboré un questionnaire qui peut nous aider à toucher du doigt d’éventuels causes d’auto-sabotage. Ce questionnaire est complété par un guide d’auto-coaching personnalisé en fonction de nos saboteurs.

Nous vous présentons dans cet article la validation de notre concept d’auto-sabotage et de son questionnaire.

Le bien-être

Commençons par définir le bien-être.

Parmi les définitions du bien-être, nous vous proposons la suivante. La notion de bien-être est la satisfaction d’atteindre le niveau d’équilibre physique, psychologique, social et spirituel qui permet à une personne de vivre une vie heureuse et épanouissante.

Depuis les années 1990, il y a un accord assez large sur le plan scientifique pour dire que le bien-être est un phénomène subjectif qui renvoie ;

  • D’une part à des composantes cognitives. On parlera de bonheur eudémonique reposant sur la croissance personnelle, sur l’atteinte de buts et d’objectifs et sur le fait de trouver un sens à sa vie. Les chercheurs parleront d’autodétermination, de besoins fondamentaux, de réalisation de soi (l’autonomie, la compétence et l’appartenance sociale)
  • D’autre part à des composantes émotionnelles. Celles qui renvoient à l’équilibre entre affects positifs et affects négatifs. On parlera alors de bonheur hédonique reposant sur la satisfaction par rapport à sa vie.

Le psychologue Martin Seligman (précurseur de la psychologie positive) considère le bonheur comme un mix des 2 composantes précédentes et ajoute une troisième orientation, celle de la poursuite de l’engagement.

 

Le bien-être authentique

Seligman a ainsi défini le bien-être authentique comme comportant 3 composantes :

  • une vie plaisante : composante hédoniste qui consiste à maximiser les expériences positives, à minimiser les expériences douloureuses et à obtenir les plaisirs souhaités ;
  • une vie significative : basée sur des activités qui contribuent à quelque chose qui dépasse la personne et au bien commun : la famille, la communauté, la justice, etc. ;
  • une vie engagée : basée sur des activités dans lesquelles la personne est complètement engagée, ce qui produit un sentiment d’immersion, de concentration énergique et de satisfaction inhérente (« state of flow »).

Quelques années plus tard, Seligman (2011) complètera ce modèle par le modèle PERMA ; émotions positives, engagement, relations personnelles positives, sens et réalisation.

Toutefois, selon Seligman et Peterson (2005) « chaque individu obtient et oriente son bien-être selon un profil qui lui est propre ».

Inventaire de personnalité

Ainsi, nous l’avons compris le bien-être est multidimensionnel. On peut y inclure à minima le bonheur, le plaisir, la satisfaction, l’auto-détermination. Mais doit-on imposer une définition ? Dans la mesure où seuls les individus peuvent apprécier s’ils se sentent heureux ou pas. Le bien-être devient alors un écart entre une aspiration et un succès, allant de l’accomplissement à la privation. On parle bien de bien-être subjectif.

Bien sur le bien-être est aussi impacté par le confort matériel, la bonne santé, le bien-être collectif, la justice sociale, la confiance … On parlera plus ici de bien-être objectif.

S’il est difficile d’agir sur le bonheur objectif, il devient évident, pour rejoindre l’approche de Seligman, que nous pouvons agir individuellement sur le bien-être subjectif.

Si la psychologie positive a fait le choix arbitraire, mais néanmoins argumenté, de se focaliser sur les émotions positives, les forces et les vertus, d’autres comme notre institut considère qu’il faut embrasser les forces, mais aussi les faiblesses. Le tout est bien plus que la somme de ses parties.

A partir du constat que chaque individu oriente son profil à sa guise, l’identification d’indicateurs précis devient sélective, incomplète et arbitraire, car elle correspond davantage au choix du chercheur qu’à celle de l’individu. Beaucoup de ces problèmes peuvent être évités si les personnes elles-mêmes, en tant qu’experts d’elles-mêmes, font un jugement global de leur vie à partir de plusieurs indicateurs. Une solution serait alors de fournir plusieurs indicateurs. Nous parlerons alors d’inventaires de personnalité (voir notre activité de recherche sur cette approche).

L’auto-sabotage du bien-être

Les recherches ont montré que les états d’esprit et compétences (traits, forces de caractères, flow, émotions, optimisme, résilience …) ont un impact significatif sur les ressources psychologiques individuelles et collectives. La prise de conscience peut permet d’accroître le contrôle perçu sur les facteurs environnementaux et aboutissent à une plus grande ouverture de la personne face à de nouvelles expériences de vie (Spence & Grant, 2005).

Malgré cela, de nouvelles preuves montrent que la pleine conscience n’est pas toujours bénéfique et peut même, dans certaines circonstances, avoir un impact négatif sur la performance (Zhang, Ding, Li, & Wu, 2013) et le bien-être. En effet, Brown, Ryan et Creswell (2007) ont noté que la pleine conscience pouvait également être potentiellement nocive, par exemple en réduisant les illusions positives associées à un bien-être accru. D’autre part une prise de conscience associée à la rumination va être générateur de pensées et d’émotions négatives. La prise de conscience a un coût que certaines personnes redoutent.

 

3 groupes principaux d’auto-sabotage ; les saboteurs assesseurs

L’institut Ennéagramme de Lyon a introduit le concept d’auto-sabotage pour exprimer notre capacité à saborder dans certaines situations, d’une manière inconsciente et répétitive, notre bien-être. Cela peut être à travers le déni, la procrastination, l’inaptitude à demander ou à recevoir, l’agressivité passive, la prise de risque…. Les raisons peuvent être nombreuses. Mais si ces raisons sont uniques et propres à l’histoire et la biologie de chacun, on peut néanmoins regrouper ces comportements d’auto-sabotage en 3 grands groupes. Groupes que nous avons appelés les saboteurs assesseurs. L’assesseur, dans un procès, est celui qui conseille le juge et délibère avec lui. L’assesseur fait poser au juge toutes les questions utiles à la compréhension d’un débat. Mais c’est aussi lui qui influence le juge en faisant abstraction de certains faits, de certaines interprétations.

Le juge est bien sur notre juge intérieur. Celui qui décide de ce qui est bon ou mauvais. Cette petite voix intérieure qui critique, juge de ce qui va bien ou mal dans notre vie ou dans celle des autres. C’est une manière d’agir qui peut être consciente ou inconsciente. Cela peut affecter beaucoup d’éléments de la vie tels que les relations amoureuses, amicales, les objectifs personnels, la carrière… S’auto-saboter peut entraîner une perte de confiance en soi, ou générer de la frustration ou au contraire donner une confiance que plus rien ne peut mettre en doute, aboutissant à des comportements inflexibles, ou passif-agressifs …

 

Les saboteurs assesseurs plus en détail

Le Passeur

ce saboteur estime que la destinée est imposée. Le quotidien ne laisse pas d’autres choix que de parcourir la vie à travers les événements et les décisions des autres sans se sentir responsable de ce qu’il se passe. Pour lui, « être » se résume souvent à « survivre », à « ignorer » ou à « faire ». Sans surprise, il n’est pas soumis aux mêmes interprétations que les autres et le thème de responsabilité le concerne peu. En tout cas pas la sienne. Ce saboteur intérieur apparaitra souvent comme une « victime » convenable et bien-pensante, pas facile à déloger. Quand il ne peut pas éluder la problématique, il va passer la responsabilité du problème sur quelqu’un d’autre. Son jugement est alors irrévocable.

Le Berger

Ce saboteur pense détenir les clefs de la vie. Souvent cette certitude est étayée par des croyances religieuses, scientifiques, morales. Ainsi le mental étant rassuré, il lui est possible de construire une personnalité et une identité. Pour lui, « être » se décline en « croire », « savoir », « paraître », « contrôler », « posséder », etc…. Mais cette représentation ne le met pas à l’abri des épreuves de la vie. Quand des problèmes surgissent, comme le loup qui attaque le troupeau, le saboteur intérieur peut apparaître comme une victime, mais le plus souvent il apparait comme un berger, un sauveur garant des bonnes façons de faire. Gare au loup ! Son jugement est là pour évaluer et clôturer sur ce qui est bien, juste ou mal. L’incertitude et le doute ne sont pas de mise.

Le ressasseur

Ce saboteur a expérimenté la présence du sabotage, mais sans pouvoir le nommer. Il tourne en rond, il rumine, il ressasse. De fait, il occupe l’esprit par des pensées négatives, involontaires et répétitives. Il focalise l’attention sur certaines émotions, ou quelques mauvaises expériences passées ou sur un futur perçu comme menaçant. Il regarde la vie non telle qu’elle est, mais telle qu’elle devrait être. Pour lui, “être” se décline en “devrait”, “pourrait”, “faudrait”, “si j’avais”, “et si …” etc… Le saboteur intérieur peut apparaître comme un bourreau par manque d’estime ou de confiance. Ou par frustration et pessimisme, il peut générer de l’excès, de la manipulation et de l’agressivité.

Validation de l'auto-sabotage

Nous avons conduit une étude entre janvier et avril 2023, avec 101 participants, afin de valider l’impact de l’auto-sabotage sur notre bien-être.

Les 101 répondants ont répondu à notre questionnaire, libre d’accès sur notre site web www.aprisme.blog . Notre questionnaire à partir de 155 items évalue la présence potentiel des 3 saboteurs assesseurs, des 9 saboteurs complices et du degré d’ouverture (ouverture d’esprit) de la personne.

L’impact des assesseurs sur notre bien-être

 

Chacun des participants a estimé son bien-être sur une échelle de 0 à 10. 55 % des répondants ont eu un score allant de 7 à 10. Les 45% autres ont estimé un bien-être (ou mal être) entre 0 et 6.

bien-être et auto-sabotage

Répartition bien-être et assesseurs

Puis en fonction du niveau de bien-être nous avons identifié les personnes avec un score élevé, et nous avons ressorti la présence de 0, 1, 2 ou 3 des saboteurs assesseurs.

auto-sabotage et assesseurs
  • La présence de 3 assesseurs augmente par 7 le mal-être
  • La présence de 2 assesseurs augmente par 3 le mal-être
  • La présence d’un seul assesseur n’est pas significative d’un bien-être ou d’un mal-être
  • L’absence d’assesseur augmente par 3 le bien-être

Nous avons tous des saboteurs internes psychologiques. La prise de conscience  de ces saboteurs est un premier pas pour agir sur le bien-être. Si l’identification d’un seul assesseur ne montre pas d’impact sur le bien-être, ces résultats ne sont que statistiques. En d’autre terme ce qui peut différencier les personnes en mal-être ou en bien-être peut être justement la prise de conscience et l’apprentissage des saboteurs.

Mais ce premier pas ne doit pas rester uniquement au niveau mental. Il faut s’exercer à freiner ses saboteurs. En d’autre terme ce n’est pas parce que vous avez conscience que les exercices physiques font  du bien à votre santé, que vous allez améliorer votre forme physique. Il faut s’entrainer. C’est la raison pour laquelle nous avons créer le guide OPERA Anti-Sabotage avec plus de 30 exercices de développement personnel personnalisés en fonction de vos saboteurs.

Analyse

D’après ces résultats, on voit clairement qu’il y a une influence statistique des saboteurs assesseurs sur le bien-être. 80 % des répondants avec un bien-être faible (<7) ont exprimé au moins 1 saboteur assesseur quand seulement 41% des répondants avec un bien-être élevé présentaient au moins 1 assesseur.

80% et pas 100 % car on peut avoir un mal être autre que lié à l’auto-sabotage. Inversement on peut exprimer un bien-être malgré la présence d’un assesseur. On peut supposer que ces personnes ont apprivoisé leurs saboteurs. Même si cela doit être confirmé par une autre étude (étude en cours).

La répartition des saboteurs assesseurs se présente comme suit :

Le plus grand écart se trouve avec le saboteur ressasseur (facteur de 4.3). Le plus petit écart est avec le Passeur. Ce qui semble logique puisque le Passeur est souvent dans le déni de ce qu’il ressent.

Pas d’impact du degré d’ouverture

Comme le montre ce graphique ci-dessous, il n’y a pas de relation directe entre le bien-être et le degré d’ouverture.

Même si un degré d’ouverture < 30 ne semble pas être un bon signe. Et à l’inverse un degré d’ouverture > 70 semble être un bon signe.

Pas d’influence des saboteurs complices

De la même manière et sans surprise, il n’y a pas de lien non plus direct entre le niveau de bien-être et les 9 saboteurs complices.

Même si les 2 complices (l’accomplisseur et l’agité) expriment un optimisme bien au-dessus des autres complices. Ce qui est propre à leur influence.

Effectivement les saboteurs complices n’agissent pas directement sur le bien-être. Néanmoins en cas de présence d’un ou plusieurs saboteurs assesseur, c’est bien sur le degré d’ouverture et sur le saboteur complice impliqué, qu’il faudra agir.

Scores par assesseur

Vous trouverez ci-dessous la courbe ROC obtenue pour chacun des Saboteurs Assesseurs (SA). La courbe ROC est utilisée pour valider la pertinence d’un test (biologique, psychométrique …) ou d’une de ses variables. Un score (l’AUC) inférieur à 60 % démontre qu’il n’y a pas de relation entre les résultats d’un test et un signal (mal-être, présence d’un sous-marin au sonar ….). A l’inverse un score supérieur à 60% confirme une liaison faible (60-70%), significative (70-80%), forte ou une corrélation.

Les causes du mal-être étant subjectives et diverses, notre objectif est de confirmer néanmoins une relation significative entre les saboteurs assesseurs et le mal-être.

Saboteur Passeur

Le lien entre l’influence négative du saboteur assesseur Passeur sur le bien-être est significatif.

Avec un Saboteur Passeur élevé, tu as presque 3 fois plus de chance d’avoir un Bien-Être (BE) faible.

Avec un score faible, tu as 2 fois plus de chance d’avoir un BE élevé

  • La sensibilité du SA Passeur est de 47%
  • La spécificité est de 86%
  • La PPV = 73,3 %. La valeur prédictive positive est la précision du marqueur (SA Passeur) pour identifier les personnes avec un bien-être faible (Prévalence 45%)
  • La NPV = 66%. La valeur prédictive négative est la précision du marqueur pour identifier les personnes avec un BE élevé.

Saboteur Berger

Le lien entre l’influence négative du saboteur assesseur Berger sur le bien-être est faible.

Avec un SA Berger élevé, tu as 2 fois plus de probabilité d’avoir un BE faible.

Avec un score faible, tu as 2 fois plus de chance d’avoir un BE élevé

  • La sensibilité du SA Passeur est de 53 %
  • La spécificité est de 79 %
  • La PPV = 67.4 %. La valeur prédictive positive est la précision du marqueur (SA Passeur) pour identifier les personnes avec un bien-être faible (Prévalence 45%)
  • La NPV = 67%. La valeur prédictive négative est la précision du marqueur pour identifier les personnes avec un BE élevé.

Saboteur Ressasseur

Le lien entre l’influence négative du saboteur assesseur Ressasseur sur le bien-être est significatif, voire forte.

Avec un SA Ressasseur élevé, tu as 3 fois plus de probabilité d’avoir un BE faible.

Sans rumination, tu as 2 fois plus de chance d’avoir un BE élevé

  • La sensibilité du SA Ressasseur est de 89 %
  • La spécificité est de 47 %
  • La PPV = 58 %. La valeur prédictive positive est la précision du marqueur (SA Passeur) pour identifier les personnes avec un bien-être faible (Prévalence 45%)
  • La NPV = 84%. La valeur prédictive négative est la précision du marqueur pour identifier les personnes avec un BE élevé.

Pas d’impact de l’âge ou du sexe

Nous avons voulu vérifier s’il y avait une influence du sexe ou de l’âge sur les résultats. Comme vous pouvez le voir à partir des 2 tableaux qui suivent, il n’a pas d’influence sur l’âge et très légère pour le sexe.

La moyenne d’âge des 101 répondants est de 41 ans, le plus jeune ayant 16 ans et le moins jeune 74 ans. Et comme souvent dans nos statistiques 73 % des répondants étaient des femmes.

Les limites de l’étude

Un biais sur les résultats peut correspondre au recrutement des répondants, qui étaient des volontaires. Les personnes répondant à ce test peuvent ne pas correspondre à la population générale. Effectivement si 85% des répondants étaient des particuliers, 2% des psychothérapeutes, 5 % des patients, il y avait 8 % de coachs ou d’accompagnants.

Le questionnaire comportant déjà 155 items, nous n’avons pas inclus d’items relatifs à la désirabilité sociale. On sait que la désirabilité sociale peut influencer les réponses d’un répondant, essayant de montrer une facette positive de sa personne et n’étant donc pas complètement honnête dans sa réponse.

Enfin le biais principal à cette étude est de ne pas avoir assez information sur le bien-être ou le mal-être des répondants, pouvant caractériser des éléments externes à l’auto-sabotage.

Ces 2 derniers biais pourraient être corrigés dans notre étude en cours de l’inventaire de personnalité.

En conclusion

D’après notre étude, il existe clairement un lien entre la présence des saboteurs assesseurs et le mal-être. Bien entendu ce lien est surtout statistique. En d’autres termes la présence d’un saboteur assesseur n’est pas obligatoirement signe d’un mal-être. Mais la présence de 2 ou 3 assesseurs augmente la probabilité d’un mal-être respectivement par 3 et 7. Inversement l’absence d’un assesseur augment par 3 la probabilité de bien-être.

D’autre part, il n’y a pas de lien direct entre le bien-être et les saboteurs complice ou le degré d’ouverture. Enfin l’âge ou le sexe ne montrent pas non plus d’influence.

Le questionnaire auto-sabotage est donc un outil pertinent et efficace pour guider les individus sur des pistes de développement personnel impactant le bien-être. Nous avons développé un guide d’auto-coaching avec plus de 30 exercices de développement personnel personnalisés en fonction des saboteurs. Nous pouvons aussi vous accompagner avec des séances de coaching en présentiel ou en distanciel (Zoom).

L’auto-sabotage est une question complexe qui nécessite une véritable introspection, beaucoup de patience et de persévérance. Mais surtout, de la bienveillance et de l’indulgence envers soi, car le but initial d’un saboteur était de se protéger dans l’enfance de choses qui nous menaçaient. Mais à l’âge adulte ces saboteurs deviennent inutiles voir toxiques. Pourtant trop souvent, lorsqu’on réalise notre part de responsabilité dans nos échecs on culpabilise, on a honte. Acceptons plutôt nos fragilités comme nos forces, et prenons soin de nous.

Pour en savoir plus sur le guide

Enfin vous pouvez nous aider dans nos activités de recherche et participer à notre étude en cours sur l’inventaire de personnalité. Vous pouvez accéder gratuitement à cette étude ( d’une valeur de 300 € en dehors de l’étude).

Pour en savoir plus sur notre étude de recherche

Sources :

 

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