Ces amours qui nous font mal (l’amour)

L’amour peut-il être trop grand, trop fort ?

« Aimer trop, c’est souvent aimer seul. »

amour

1. Une question qu’on se pose tous un jour…

Parfois, on se surprend à aimer très fort. Trop fort ? On donne tout. On croit en l’histoire. Puis on s’attache. On espère. Et pourtant… ça ne marche pas. L’autre se détache, fuit, ou reste flou.
Alors on doute. Avons-nous eu tort d’aimer autant ? D’aimer si vite ?
La vraie question est peut-être : avons-nous aimé avec lucidité ? Ou avons-nous confondu amour et précipitation ?

2. Aimer trop vite, c’est se perdre dans l’élan

Ce n’est pas la quantité d’amour qui blesse, mais la vitesse à laquelle on l’offre.
Quand on aime très vite, on idéalise l’autre avant même de le connaître vraiment. On projette ce qu’on voudrait vivre, on interprète des signes, on invente des complicités.
Et souvent, on donne à quelqu’un qui ne demande rien, ou pire : à quelqu’un qui ne voit pas, ou s’en moque.

3. Quand l’autre ne sait pas (ou ne peut pas) aimer

Certaines personnes sont charmantes, mais émotionnellement indisponibles. D’autres portent des blessures si profondes qu’elles ne savent plus aimer sans fuir ou contrôler.
Et parfois, c’est ce mal-être caché qui nous attire. Parce qu’on veut comprendre, aider, guérir.
Mais aimer ne suffit pas à sauver quelqu’un, surtout si lui-même ne veut pas être sauvé.

4. Ce que “Je t’aime” veut dire… pour moi, pour toi

Le mot « Je t’aime » peut être lourd de sens pour certains, léger comme une émotion fugace pour d’autres.
L’un y entend une promesse, presque un serment.
L’autre y voit juste un moment tendre, sans engagement.
Résultat : un profond malentendu. Ce qui blesse, ce n’est pas l’amour lui-même, mais la discordance des attentes.

5. Arrêter d’analyser, arrêter d’espérer trop

Quand la relation devient incompréhensible, quand tout semble illogique, quand rien ne répond à nos efforts, il faut apprendre à lâcher prise.

Inutile de retourner mille fois la situation dans sa tête.
Inutile d’espérer un changement miraculeux.
C’est souvent quand on n’attend plus rien, qu’une vraie surprise peut survenir.

6. Un amour sain : lucide, complice, à deux vitesses compatibles

Ce qui fonde une relation durable, ce n’est pas l’intensité du départ, mais :

  • Une tournure d’esprit commune

  • Une vraie complicité

  • Le plaisir simple d’être ensemble

  • Et surtout, un engagement réciproque, pas un don unilatéral.

Aimer, ce n’est pas s’oublier dans l’autre. C’est construire un lien qui respecte les deux.

7. Conclusion : aimer n’est jamais une faute, mais…

Aimer est une force. Ce n’est pas l’amour qui fait mal.
Ce qui fait souffrir, c’est l’amour mal adressé, non accueilli, ou idéalisé.

Ce n’est pas le cœur qui s’est trompé, c’est l’élan qui est parti trop vite, trop loin, sans vérifier si l’autre marchait aussi.

Il ne s’agit pas d’aimer moins. Mais d’aimer mieux.
Avec écoute. Avec respect. Et surtout, sans s’abandonner soi-même.

Love profil®

Pour aller plus loin :

  • Love Profil® : 50 % des personnes sont dites « sécures » en amour. Et vous ? Et votre partenaire ?

  • Connaissance de soi, ennéagramme, auto-sabotage… autant d’outils pour mieux se comprendre et mieux aimer.

Autres articles :

 

  • Quel est votre style de relation de couple (le test)
  • Quel est votre style parental ; les liens avec l’ennéagramme

 

 

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