Test du besoin de clôture

Test du besoin de clôture

27 mai 2019 psychologie 0

Test du besoin de clôture (NCS-15 - Kruglanski & al. 1993)

Partant de la validation française du test du besoin de clôture
à l'université de Rennes par Mareï Salama Younes

test du besoin de clôture

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Nombre de questions
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Temps (mns)
Image pariris Vallejo de Pixabay

Floue ou pas floue ? Claire ou pas claire ?

Le besoin de clôture (Kruglanski, 1989 ; Kruglanski & Webster, 1996) peut être défini comme le besoin d’accepter toute réponse plutôt que de continuer à maintenir l’ambiguïté. Deux phases successives sont supposées sous tendre ce besoin : l’urgence dans la prise de décision et la permanence de celle ci dans le temps. C’est un processus qui a pour objet de consolider les connaissances acquises tout en les protégeant contre toute nouvelle information qui risquerait de déstabiliser la structure acquise.

Le besoin de clôture relève d’un penchant fondamental de l’individu pour des connaissances claires, non ambiguës afin de guider sa perception du monde comme son action. L’individu cherche en premier lieu à éviter la confusion et l’ambiguïté.

Ainsi l’échelle de besoin de clôture permet de mesurer la propension d’un individu, confronté à une décision, à préférer toute réponse immédiate afin d’éviter l’ambiguïté.

Le besoin de clôture se manifeste potentiellement par 5 facteurs. La préférence pour l’ordre, la préférence pour la prévisibilité, l’esprit de décision, l’inconfort face à l’ambiguïté et la fermeture d’esprit constituent ces 5 facteurs.

Cependant, Neuberg, Judice & West, (1997) suggèrent un modèle à deux facteurs pour l’échelle de besoin de clôture. Un premier facteur comprenant les items relatifs à la prise de décision. Un deuxième facteur regroupant les autres items.

Ambiguïté et style de leadership

Les sujets ayant un fort besoin de clôture ressentent un véritable inconfort psychologique face à l’ambiguïté. Ces personnes proposent alors un plus petit nombre d’hypothèses pour résoudre cette ambiguïté. 

Par ce besoin de clôture, ces individus se montrent plus sensibles aux effets de primauté, émettent plus de jugements stéréotypés, tombent aisément dans le biais de correspondance, assimilent les nouvelles informations dans des schémas existants et, en présence d’informations nouvelles résistent à la persuasion. Les sujets présentant un fort besoin de clôture ont tendance à se décider rapidement en se fondant sur leur première impression.

Le besoin de clôture influence donc la manière dont les gens traitent l’information en vue de se former un jugement et d’élaborer une décision en contexte social. Les sujets déclarant un plus faible besoin de clôture présentent plus de fluidité d’idées et se montrent plus créatifs.

Les individus avec un fort besoin de clôture se montrent plus nationalistes et manifestent une préférence pour un pouvoir politique centralisé et une direction autocratique. Ces personnes se déclarent plus conservateurs et disent voter plutôt à droite. Ils accordent plus de valeur à la religion et ont des scores plus faibles en termes de pluralisme et de multiculturalisme.

Ces résultats montrent que ce besoin pourrait influencer certains aspects cognitifs et motivationnels comme par exemple le style de leadership, l’égard envers les étrangers, la rapidité de prendre une décision en se fondant sur leur première impression et le niveau de créativité.

Le test du besoin de clôture

Ce test du besoin de clôture est tiré en partie de la thèse doctorante “Etudes socio-cognitives des besoins fondamentaux: échelles de mesure et application socio-cognitive pour une population d’étudiant” de l’université de Rennes par Mareï Salama Younes. En tout cas pour sa validation française.

Effectivement le test est d’origine américaine (Kruglanski & al 1993). Il mesure la tendance pour un individu à accepter toute réponse pour éviter l’ambiguïté. 

Cette échelle (NcS) devient alors la seule échelle utilisée pour mesurer le besoin de clôture. La version française est composée de 15 items. Elle est présentée sous la forme d’échelles de Likert en 6 points. Les notes sont additionnées pour former score global de « besoin de clôture » qui peut aller de 15 à 90.

L’ensemble des résultats de la validation française atteste que cette échelle courte possède des bonnes qualités du point de vue du sens. Mais aussi il possède de l’uni-dimensionnalité et des propriétés psychométriques, tel que défini dans le monde scientifique. A l’origine le test comportait 42 questions.

Ce test du besoin d’évaluation avec le test du besoin de cognition et celui du besoin de clôture s’harmonise bien avec l’approche de Carol Dweck. En particulier, vous trouverez ci-dessous les références de son livre sur les états d’esprit.

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